Cette sensation d’isolement, cette façon de se considérer comme des visiteurs très provisoires dans l’univers est en contradiction totale avec tout ce que les sciences nous apprennent sur l’homme.
Nous ne venons pas « en ce » monde; nous en sortons comme les feuilles de l’arbre. Comme les « vagues » de l’océan, comme les peuples de l’univers. Chaque individu est une expression de tout le royaume de la nature, un acte unique de l’univers dans sa totalité. Ce fait, la plupart des gens ne le vivent que rarement, ou jamais.
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Il faut toujours se méfier des problèmes qui demeurent résolument insolubles et se demander s’il ne s’agit pas de questions mal posées, comme celle de la cause et de l’effet. Divisez à tort un même processus en deux, oubliez que vous l’avez fait et demandez-vous ensuite pendant des siècles comment les deux parties ont pu se réunir.
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Il nous faut donc de toute urgence définir une conception de notre propre existence qui soit en accord avec la réalité physique et qui triomphe du sentiment que nous avons d’être aliénés par rapport à l’univers.
Alan Wilson Watts (1915 – 1973) est l’un des pères de la contre-culture en Amérique. Philosophe, écrivain, conférencier et expert en religion comparée.
Inspiré de la philosophie hindoue mais aussi de la pensée occidentale, ce Livre de la Sagesse propose une notion entièrement nouvelle de la personne humaine, de ses rapports au monde et de son devenir. Il ouvre la voie à une conversion libératrice et féconde.
Alan Watts dans Le livre de la sagesse
Une pièce musicale de Ólafur Arnalds – Woven Song
Dandanjean 